Ah, l’assurance ! Ce truc bizarre qu’on souscrit en espérant ne jamais avoir à l’utiliser. Mais savez-vous vraiment comment les assureurs décident de couvrir tel ou tel risque ? Spoiler : il y a des règles, et pas n’importe lesquelles ! On vous explique tout ça façon "décrassage cérébral assuré" (promis, sans jargon).
Principe n°1 : L’aléa (Caractère incertain)
C’est quoi ? L’événement doit être imprévisible. Si c’est sûr que ça arrive, pas d’assurance !
✅ Exemple concret : Imaginez que vous voulez assurer votre startup contre les bugs informatiques. Parfait, sauf que si vous savez d'avance que votre développeur va mettre le serveur en PLS tous les vendredis, c'est non.
Principe n°2 : Mutualisation
C’est quoi ? On met tous nos primes dans un gros pot commun pour indemniser ceux qui ont un pépin. La solidarité version business.
✅ Exemple concret : Votre espace de coworking flambant neuf est victime d'un dégât des eaux ? Pas de panique, la mutualisation permet de ne pas mettre la clé sous la porte.
Principe n°3 : Indépendance des risques
C’est quoi ? Les risques ne doivent pas tous se produire en même temps, sinon l’assureur se retrouve sur la paille.
✅ Exemple concret : Vous lancez un service de livraison de croissants par drone. Si tous vos drones crashent le même jour à cause d’une tempête prévue, ça coince.
Principe n°4 : Fréquence et gravité du risque
C’est quoi ? L’assureur doit pouvoir calculer à quel point le risque est probable et combien ça va lui coûter si ça arrive.
✅ Exemple concret : Si votre IA révolutionnaire se plante une fois tous les 10 ans, c'est jouable. Mais si elle buggue toutes les heures, l’assureur passe son tour.
Principe n°5 : Prévisibilité statistique
C’est quoi ? Il faut des données, des chiffres, des stats ! Plus c’est précis, mieux c’est.
✅ Exemple concret : Votre appli de réservation de taxis a explosé les téléchargements ? Si vous voulez l’assurer contre les cyberattaques, il faut des données fiables sur la fréquence de ces attaques.
Principe n°6 : Caractère licite
C’est quoi ? On n’assure pas ce qui est illégal, point.
✅ Exemple concret : Assurer un trafic de chatons mutants ? Non. Un service de livraison d’alcools en soirée ? Ok, tant que c’est dans les règles.
Principe n°7 : Transparence et bonne foi
C’est quoi ? L’assuré doit jouer cartes sur table quand il signe. On ne cache pas les cadavres sous le tapis (au sens figuré, bien sûr).
✅ Exemple concret : Vous créez une fintech qui manipule des tonnes de données sensibles ? Mieux vaut tout dire à l’assureur dès le départ, sinon gare aux surprises désagréables.
Principe n°8 : Intérêt assurable
C’est quoi ? Vous devez avoir un intérêt direct et légitime dans ce que vous voulez protéger.
✅ Exemple concret : Vous ne pouvez pas assurer le bureau de votre concurrent, même si vous espérez le racheter un jour. Non, ça ne marche pas comme ça.
Conclusion :
Voilà, vous êtes maintenant un pro de l’assurance ! Vous comprenez mieux pourquoi tout n’est pas assurable. Vous êtes prêt à protéger votre entreprise ? Parce qu’avec les bonnes garanties, c’est vous qui gardez le contrôle.
Avec ACCRMA vous allez aimer l'assurance 😉