ASSURANCE et AUTOMOBILE - FORMULE 1 et INSURTECH MEME COMBAT ?

25/11/2022
Thumbnail [16x6]

Finance Innovation a organisé le 9 novembre lors de l’Insurday, une table ronde sur le thème 

« Nouveaux modèles économiques en assurance : mythe ou réalité ? »

Une table ronde animée par Accrma avec :

  • Selma Ben-Fadhel Directrice Générale  KMS,
  • Toufik Gozim Co-Fondateur Assurly,
  • Guy-Matthieu Verwaerde CEO et Co-Fondateur StudyAssur,
  • Pierre Olivier Grall Co-fondateur Owen,
  • Et Julien Garcia Co-Fondateur Today

Un panel d’entreprises de qualité appartenant au groupe des 250 Insurtech en France à  ce jour,  en croissance de près de 10%  par rapport à l’année passée.

L’occasion de s’interroger sur les liens, connexions, convergences, concurrences entre Start Up de l’assurance, Insurtech et les assureurs traditionnels.

Un débat riche et animé. Une volonté réelle de répondre aux questions, en un temps limité et surtout sans langue de bois.

« L’arrivée des start-up de l’assurance, Peut-on parler de déferlante ? »

La réponse se doit d’être nuancée.

Une première approche amène affirmer haut et fort :

« Oui, il s’agit d’une réelle déferlante, chaque année de nouvelles insurtech, de nouveaux néo-assureurs, viennent grossir les rangs des effectifs de la start up nation ».

De manière plus nuancée et peut-être un peu négative :

« Force est de constater que cette déferlante n’est peut-être qu’une vaguelette comparée à l’inertie des acteurs traditionnels du marché : Assureurs ou mutuelles ».

Les débats se poursuivent avec les interrogations sur les sacro saintes « levées de fonds ».

« Doit-on nécessairement lever des fonds pour lancer une start up ? »  .

Contrairement à des idées reçues associant insurtechs à levées de fonds, deux intervenants ont confirmé leur croissance sans levée de fonds

Leurs arguments :

« la liberté laissée par des partenaires plus intéressés par le long terme et un projet industriel de qualité, que par des attentes court-termistes d’investisseurs type business angels «

Au terme de ces trop courts échanges, apparait une réelle complémentarité entre insurtech et assureurs traditionnels avec des Verbatims de qualité/

« Nous notre sujet, c’est l’attention client, la construction d’offres sur mesure. Pour repondre et gagner l’appel d’offres de la société X. j’ai passé une semaine en immersion dans leurs restaurants pour bien comprendre les attentes de leurs équipiers ! »

« Pour nous, le parcours client reste incontournable, l’expérience client préalable dans la distribution m’a permis de construire l’Ux le plus adapté.

La conclusion émise par un des membres du panel, passionné de Formule 1, ne manque pas de surprendre tout en emportant l’adhésion de tous.

« Finalement, les insurtech et les assureurs, c’est un peu la même histoire que la relation entre la Formule 1 et l’automobile traditionnelle : Une même capacité d’innovation, une même attractivité pour les talents (de part et d’autres les meilleurs ingénieurs). »

Doit-on ajouter une même capacité de cash burning, … pour la bonne cause.

 

Finalement, que retient-on ?

Chacun pourra y gagner.

L’assureur traidtionnel apportant sa surface financière et son rôle de porteur de risques, et bénéficiant de l’innovation apportée par la start up avec son approche agile.

L’insurtech avec ses innovations, sa capacité à tracer de nouvelles routes, sa faculté de décloisonner les parcours clients et à terme …. (Sous quel horizon ?)… rejoindre les GAFAM dans l’excellence de leur approche client

Au-delà de la question du mythe ou de la realité, les acteurs de ce débat avaient tous vocation à réinventer le marché que ce soit par la mise en place d’outils venant dépasser les couches du mille-feuille des assureurs traditionnels, ou par le développement d’offres aux marges réduites, mais aux résultats incontestables (3 ETP 35 000 contrats) avec une équation gagnante CLIENT CULTURE TECHNOLOGIE ?